Newsletter Management Positif® - Avril 2022 - Le corps, un point d'accès à l'être

Article inspiré du Management Positif® : le corps, un point d'accès à notre être

 
 Notre corps, cette enveloppe terrestre douée de capacités extraordinaires, est paradoxale : à la fois tangible et spirituelle, unique et commune, forte et vulnérable. Le corps est notre passeport pour la vie et aussi notre laissez-passer vers la mort.
 
 
Le corps est unique
Le « corps » est un mot de la langue française dont le sens est extrêmement divers, selon le domaine dans lequel il est employé :
-       En physique, il désigne une entité, par exemple un corps solide
-       En architecture, un corps de bâtiment est un ensemble des volumes construits homogènes, distincts et d'un seul tenant
-       Dans la fonction publique française d'État et hospitalière, le corps désigne un groupe administratif de hauts fonctionnaires
-       Les corps intermédiaires sont des groupes sociaux et humains situés entre l’individu et l’État
-       Un corps de métier est un mode de groupement professionnel de professions artisanales
-       Le corps de ballet, en danse classique est un ensemble de danseurs sollicités pour un spectacle
Dans une langue aussi riche que le français, il est rare qu’un mot traduise des sens aussi divers. Ce sens à géométrie variable questionne car le corps physique d’un individu est unique. Même des jumeaux  issus d'un même ovule fécondé par un même spermatozoïde, possèdent des spécificités distinctes. Cette unicité du corps le rend remarquable et indivisible. C’est sans doute pourquoi notre société à tendance à le sacraliser, à le vénérer et à lui donner sans doute plus d’importance qu’il n’a en réalité.

 
Le corps est visible et tangible
Dans ses principales fonctions de base, le corps humain est très proche de celui des animaux. Ne parle-t-on pas de notre nature animale ?
Le corps désigne notre apparence, celle qui nous différencie les uns des autres. Il est soumis à l’impermanence car il est sujet aux maladies, au vieillissement et un jour à la mort. La plupart des religions ont enseigné la dissociation du corps et de l’esprit : «vous n’êtes pas votre corps ». Cela a conduit à une négation du plaisir, de la sexualité et au jeun. Dans le christianisme des châtiments corporels permettaient de se libérer des péchés à travers la mortification de la chair.
Plus récemment, la croyance en la science, a laissé place à la prépondérance du corps réel qui devient ainsi le lieu privilégié de l’épanouissement des désirs. Le paradis n’est plus au ciel, il est à gagner sur terre par tous les moyens. Dans notre société où le corps est sacralisé dans son apparence, il est pourtant soumis à de multiples  agressions : le stress, les addictions, la sédentarité, l’obésité, la malbouffe, l’auto médication, la chirurgie esthétique, …
Beaucoup d’entre nous maltraitent leur corps sans prendre le temps de le regarder, de l’écouter et tout simplement d’en prendre soin. Les causes de cette mise en danger du corps sont souvent inconscientes :
-       l’apparence du corps qui prend le pas sur son efficience
-       la méconnaissance des conséquences de certains comportements à risques
-       l’absence de travail personnel sur le ressenti du corps
-       l’inattention vis-à-vis de la survenue de certaines maladies qui sont souvent des signaux d’alerte (les mots du corps)
-       Le transhumanisme, qui conduit certains à vouloir à tout prix accroître leurs capacités physiques et mentales.
 
 
Le corps, un point d’accès à notre être
Le danger que représente le divorce du corps et de l’esprit doit être combattu car le corps représente en réalité « la voix de la présence ». Cette capacité à sentir la vie en nous au-delà de la forme extérieure, permet de créer un lien entre le corps et l’esprit. Bien sûr, si le mental prend toute la place, il vous coupe de votre être. Il convient d’habiter son corps, de l’ancrer dans la terre avec vos racines, afin qu’il fasse parti du tout. Ce travail passe notamment par la respiration, afin de retrouver son corps énergétique. Plus vous élevez votre conscience du corps, plus votre énergie  se développera et plus vous cultiverez la paix et la sérénité.
Notre corps est en fait un point d’entrée de l’énergie vitale. Il est en contact avec notre environnement  pour le meilleur et pour le pire. C’est grâce à lui que nous pouvons accéder à notre esprit et c’est aussi lui qui nous empêche parfois de développer notre spiritualité.
Il convient donc de préserver l’environnement de notre corps afin de le mettre dans les meilleures dispositions pour nous guider vers l’élévation de notre esprit.
 
  
Mon témoignage personnel
Mon rapport au corps a toujours été intense. J’ai eu la chance de bénéficier très jeune d’une éducation sportive très éclectique qui m’a été transmise par mon père. J’ai pratiqué pendant une vingtaine d’années les arts martiaux avec assiduité. Cette pratique physique, mais aussi artistique et spirituelle m’a apporté beaucoup de plaisirs et aussi sans doute une certaine philosophie du combat et de l’adversité. Véritable touche à tout, j’ai testé de nombreux sports (volley, foot, tennis, golf, ski, natation, surf, …) qui m’ont apporté une culture de l’effort physique, ce besoin de mettre régulièrement  mon corps en mouvement afin de maintenir un équilibre corporel et mental.
Sans jamais atteindre un niveau professionnel, ma pratique sportive me permet aujourd’hui encore d’éprouver des sensations physiques agréables. La pratique d’exercices énergétiques (reiki, chi gong) et de la méditation m’ont aidé à affiner mon ressenti. Je n’ai jamais souhaité mettre mon corps en danger en pratiquant des sports extrêmes. Car la pratiques de certains sports à un niveau intense entraîne souvent des dégâts corporels. Ma recherche a toujours été davantage dans l’équilibre que dans la performance.
J’ai toujours fait preuve d’une certaine modération allant jusqu’à supprimer certaines addictions comme le tabac, il y plus de 20 ans. De tendance hypochondriaque jusqu’à la quarantaine, j’avais peur de la maladie et de la mort. Je suis parvenu au cours des 20 dernières années à transformer cette peur en bienveillance pour mon corps. J’ai aussi appris à utiliser les signaux transmis par certains maux afin d’agir en prévention, avant que ces signaux ne se transforment en maladie. C’est ainsi qu’à une époque j’ai perdu du poids,  changé mon mode d’alimentation et mon mode de vie. Cela m’aide à accorder mon corps avec mon esprit (mes valeurs), ce qui constitue sans doute la clé.
 En effet, que ce soit dans la manière de se nourrir ou dans la pratique d’activités professionnelles, sportives et spirituelles,  la recherche du bien-être du corps, y compris dans l’effort, conduit  toujours à l’apaisement de l’esprit.
  
 
 Vous l’avez compris, notre corps, cet être unique, peut nous aider à libérer le positif qui en nous. Pour ce faire :
  • Soyez à l’écoute de votre corps
  • Ne misez pas tout sur son apparence
  • Aiguisez votre ressenti de sa présence
  • Prenez soin de lui en lui offrant le meilleur environnement possible
  • Ayez conscience que seul votre corps peut vous permettre d’accéder à votre être.
 Bruno BORTOLOTTI
Fondateur du Management Positif® 
Auteur du livre "Le Management Positif®" (2ème édition - Juin 2016) 



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